Interview : Marie et Audrey, co-gérantes de The Good Club
En ce mois de mars, nous souhaitons mettre en avant les femmes. C’est pourquoi nous sommes allés à la rencontre de Marie et Audrey, les fondatrices du concept The Good Club, qui nous racontent leur histoire entrepreneuriale au sein du Village Timbaud. Elles partagent avec nous leur expérience dans le monde de l'entrepreneuriat, les défis qu'elles ont dû surmonter lorsqu'elles se sont lancées, les valeurs de leur boutique, et l'importance de s'entourer de soutien et de s'impliquer dans la communauté locale pour maximiser ses chances de réussite lorsqu'on se lance à son compte !
Qu’est-ce qui vous a inspirées à devenir entrepreneures et à ouvrir The Good Club ?
Passionnées de mode et soucieuses de consommer de manière plus durable, nous avons imaginé un lieu de shopping proposant de la seconde main tendance et actuelle. Après plusieurs recherches, nous avons concrétisé ce rêve. Notre amitié de longue date et notre désir commun d’entreprendre nous ont poussées à nous lancer ensemble dans ce projet.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a conduites à créer votre propre boutique ?
Après dix années dans le salariat, nous aspirions à de nouveaux défis. Nos expériences respectives dans les achats indirects et les ressources humaines, ainsi que nos compétences en gestion de projets informatiques, nous ont incitées à créer notre propre boutique.
Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontées en lançant votre entreprise, et comment les avez-vous surmontés ?
Ce n’est pas une légende : lancer son entreprise, c’est apprendre à gérer les défis les uns après les autres. Notre principal défi a été de trouver un local adéquat malgré les refus initiaux. Nous avons également rencontré des difficultés administratives à l’ouverture de la boutique. Notre collaboration nous a permis de surmonter ces obstacles en nous adaptant et en nous soutenant mutuellement.
Quelles sont les valeurs et la vision derrière The Good Club, et comment se reflètent-elles dans votre sélection de produits et dans l’expérience client ?
The Good Club promeut l’économie circulaire en offrant une alternative à la consommation de vêtements neufs. Nous souhaitons offrir une expérience client similaire à celle des boutiques traditionnelles, en proposant des articles de seconde main tendance, bien rangés et propres.
En quoi la communauté du Village Timbaud et de l’arrondissement du 11ème arrondissement de Paris ont-ils influencé votre décision de vous installer ici ?
Bien que le 11ème arrondissement ne fût pas notre premier choix, nous avons été séduites par l’ambiance et la vie de quartier du Village Timbaud. La dynamique communautaire et les avantages locaux ont renforcé notre décision.
Comment voyez-vous l’évolution de votre boutique et son impact sur le quartier dans les années à venir ?
Les retours positifs de la communauté et l’engouement pour la mode circulaire présagent un avenir prometteur pour The Good Club. Nous souhaitons devenir un porte-parole de la mode responsable tout en élargissant notre offre.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes aspirant à devenir entrepreneures, en particulier celles intéressées par l’ouverture d’une boutique dans un quartier dynamique comme le Village Timbaud ?
Osez vous lancer, entourez-vous et rejoignez des réseaux d’entrepreneurs. Les quartiers dynamiques comme celui du Village Timbaud offrent de nombreuses opportunités d’échanges et d’ajustements stratégiques pour réussir dans le commerce local.
